L’activité physique est bénéfique pour la santé.
Elle a une action préventive sur un large éventail de maladie.
Par exemple, son action favorise :
- L’entretien du système cardio-vasculaire n’est plus à démontrer. L’oxygénation des cellules corporelles est nettement améliorée, de nouvelles artérioles (petites artères) apparaissent, le réseau artério-veineux se développe ce qui facilite l’arrivée des nutriments cellulaires et draine plus efficacement les déchets organiques. Plus de surface artério-veineuse diminue les pressions de ce système. En conséquence, son entretien garantit une bonne oxygénation de vos cellules.
- La stimulation des glandes endocrines (production des hormones). Les hormones sont des agents très actifs véhiculés par le sang (encore lui !…) en direction de leurs organes cibles qui vont influencer leur métabolisme. Les hormones jouent un rôle majeur dans le contrôle du métabolisme, de la croissance et des fonctions sexuelles. En d’autres termes, vous produisez des endorphines (ocytocine, dopamine…) qui favorisent la joie et la bonne humeur.
- La tonicité et l’activité musculaires. Un corps plus tonique est un gage de maintenir une bonne image de soi, une envie de faire et d’entreprendre… Alors, c’est bon pour le moral et pour le corps.
En conséquence, la sédentarité (manque d’activité physique) est considérée comme le quatrième facteur de risque de décès dans le monde (6%). On estime par ailleurs qu’elle est la cause principale de 21 à 25% des cancers du sein ou du colon, de 27% des cas de diabète et d’environ 30% des cas de cardiopathie ischémique. (Source OMS)
En d’autres termes, chez l’adulte, pratiquez une activité physique régulière et adaptée:
- réduit le risque d’hypertension, de cardiopathies coronariennes, d’accident vasculaire cérébral, de diabète, de cancer du sein et du colon, de dépression et de chute;
- améliore l’état des os et la santé fonctionnelle;
- améliore l’état des os et la santé fonctionnelle;
- est un déterminant clé de la dépense énergétique et est donc fondamental pour l’équilibre énergétique et le contrôle du poids
Beaucoup de patients porteurs de pathologies chroniques pensent que l’activité physique va aggraver leur état de santé. En fait, il s’agit d’une problématique culturelle.
En effet, produire du mouvement augmente :
- le taux des myokines dans l’organisme. Les myokines sont des molécules secrétées par le corps quand il bouge plus, elles favorisent la transformation métabolique et vont participer à la régénération tissulaire.
- le taux de cortisol et des catécholamines qui contribuent à expliquer les effets anti-inflammatoires de l’exercice (Source PubMad : Steensberg et coll., 2003).
- L’activité physique est un véritable « médicament » de prévention et de soin des maladies chroniques (Source Inserm). « Les progrès de la biologie et de la médecine nous ont appris que les maladies chroniques entraînent un déconditionnement musculaire. Ce mécanisme se traduit principalement par une perte de masse et de force musculaire, une fatigabilité accrue, une diminution de l’activité physique, des symptômes dépressifs… tout cela aggrave la pathologie et diminue l’espérance de vie. »
Pratiquer une activité sportive, c’est s’occuper de soi, entretenir son corps mais aussi son esprit.
En conclusion, il y a de nombreuses raisons pour pratiquer une activité physique régulièrement. Par exemple, la marche est une activité physique ouverte à toutes et tous dès lors que vous la pratiquez en respectant vos limites et régulièrement.